Petite promenande de santé [PV papa ♥]

Une... peut être deux personnes étaient passée dans cette rue depuis le début de la matinée... Enfin, est ce que je peux dire que c'est la matinée, alors qu'aucun rayon de soleil n'a filtrer cette rue depuis je ne sais combien de temps. Ce que je fais là? A vrai dire, j'en ai pas la moindre idée... Je me promenais, enfin plutôt, je fuyais, l'hôpital et ses alentour, et le seul moyen que j'ai trouver pour ne pas me faire repérer c'était cette rue sombre appelée "Rue de l'assassin.", je sais, le nom n'est pas très attirant, mais c'est justement pour cela que je suis venue me cacher ici, là, au moins, personne ne viendrais fouiller pour espérer me trouver.
Durant ma petite escapade, j'avais tout de même essayer de repérer les moindres détails des rues que j'avais traverser, au cas où je devrais m'enfuir à toute vitesse pour échapper à quelqu'un où à quelque chose... Même si mes ailes étaient encore un peu amochée, je pouvais courir assez vite si j'y mettais du miens bien entendu.

- J'en ai marre... J'ai mal à la tête! Put*in de migraine...

Depuis mon "suicide" que je qualifierais plus de "forcing au suicide", ces migraines n'arrêtais pas de m'attaquer à n'importe quelle moment de la journée, et elles m'empêcher d'ouvrir les yeux pendant un long moment, me mettant vraiment en position de faiblesse, surtout si on venait à m'attaquer à ce moment là...
Je partit m'adosser contre un mur, crasseux et plein de craie, et me laissa tomber au sol en jurant pour que ça se calme. Je ne voulais vraiment pas tomber sur une de ces personnes qui tue ou viole pour leur plaisir ou leur "bien être"...
La douleur s'envola petit à petit, me laissant ouvrir de nouveau les yeux, j'affutai mes sens pour voir si quelqu'un approchais, et c'était apparemment le cas, ils étaient même plusieurs, si mes impressions sont bonnes.
Je partit donc me cacher derrière une grosse caisse en bois, mais je fis tomber dans mon élan une grosse planche en fer, qui fit un boucan monstrueux quand elle toucha le sol, intrigant bien sur les inconnus qui s'avançaient vers moi maintenant...
Je me cachais du mieux que je pouvais, mais l'étranger, qui faisait soit dit en passant plus de deux fois ma taille, m'empoigna par le col de mon chemisier en parlant d'un langage que je ne connaissais pas. Je me débattais, mais cela ne changeait pas grand chose, mis à part un grand éclat de rire de la part de mes adversaires... Je n'abandonnais cependant pas, je ne voulais pas retourner à l'hôpital, où dans un bâtiment quelconque... plutôt mourir... était-ce qu'il allait m'arriver?...

La douce chaleur du foyer, plus précisément de mon lit. Qui suis-je pour vous dire cette petite phrase cependant véridique? Et bien je vais vous répondre tout simplement, je suis personne! Tout le monde est quelqu'un sauf moi puisqu'on dit toujours que je suis un monstre, un petit chat, un chaton et ect...Pour moi c'est simple, je suis un humain sinon je suis rien...Dormant paisiblement dans mon lit, envelopper dans mes draps tout en poussant des doux ronrons, quelque chose vint me couper dans mon paisible sommeil que j'ai eu tant de mal à installer. La rayon de lumière passa à travers les volets de ma chambre pour venir se poser avec délicatesse sur mon visage qui se fronça rien qu'en sentant cette chaleur...Cette chaleur horrible...Certains la trouve douce mais moi, ce n'est pas le cas, j'ai horreur de cette chaleur, de cette lumière qui me réveille chaque matin. La solution de remplacer les volets serait beaucoup trop simple, je me réveillerais toujours à cet heure-ci, je sentirais la lumière toquer aux volets pour rentrer afin de me déranger dans mon doux sommeil. Mais bref, je présumes que ca intéresse personne le fait que la lumière dérange un petit humain...Quand je dis humain, il est vrai que j'ai des attributs félins comme les oreilles et la queue féline mais ca s'arrête là! Bref, passons ce sujet dont je n'aime pas aborder.Malgré le fait que je sois fatigué, je me lève de mon douillé petit lit avant de sortir de ma chambre dans un grognement pour prendre une rapide douche. J'entre donc dans la salle de bain, la porte se situant juste à gauche de celle de ma chambre. J'ai une façon de vivre qui ressemble chaque jour, me lever avant de prendre ma douche, de déjeuner avant de travailler jusqu'à tard et me coucher avec difficulté...Ça m'ennuie! Un peu de changement je souhaites! Qu'importe, personne ne peux me hurler dessus ou autres car je suis le propre patron de l'association, ne comptant pas les démons qui me donnent des ordres tel que recruter, parfois il me prenne comme compagnon, soit de jeux soit de...Je me tait. Fermant délicatement la porte de la salle de bain derrière moi, je vais me contenter de ces quelques mètres carré pour prendre ma douche. Je retiras vote fait et avec délicatesse mes vêtements avant de me faufiler sur la douche, j'allumai celle-ci à une température moyenne pour me relaxer avant de sortir pour mettre mes habits délicatement plier. Vous vous rendez compte que je fais exactement les mêmes geste tout les jours?! Bref, une fois habiller de ma veste élégante de couleur bleu & noir avec un short de la même couleur, ne comptant pas les chaussettes, chaussures et les bijoux, je sors de la pièce avant de me diriger vers ma cuisine Américaine. Une cuisine à la fois salon, plutôt utile mais bref. Je me contente de prendre deux tartines de beurre préparer la vielle et de les avalaient avec amertume avant de pousser un long soupire. Une petit phrase me traversa l'esprit, et voilà que je l'a souffla de ma voix d'enfant.

-J'aimerais avoir quelqu'un qui me prépare à manger...

Je me lève du petit tabouret où j'avais prit place durant quelque secondes avant de sortir de mon petit appartement ne convenant pas à une personne tel que moi pour prendre l'ascenseur. Celui-ci me descendit jusqu'au Rez-De-Chaussé, tel est son principe. Bien sûr, pour faciliter les déplacements, j'habite dans l'immeuble de l'association de l'ombre, tout en haut mais ca a aucune importance. Je sors pour enfin arriver dans la rue et de commencer une marche sans but ou presque,l'association est réputer pour être dans un quartier glauque. Cependant, les gens savent bien qu'il ne faut pas s'apprendre à moi, je suis un des chiens des démons qui remut la queue quand ont leur caresse la tête... Mais bref, je m'égares! Après plusieurs minutes de marche l'esprit lourd, j'attends un bruit ou plutôt des phrases. Étant né sur le sol Londonien je comprends rapidement que c'est de l'anglais! Et pas n'importe lequel, celui des racailles d'Angleterre! Elles sont réputer pour êtres les bandes les plus violentes et les plus meurtrières! Si jamais ces cris et ces rires sont portés envers quelqu'un, je ne donnes pas chers de celle-ci. Hélas, je n'aime pas les racailles dans ce genre alors je commences à m'enfoncer dans la rue où les rires résonnent en écho. Je n'ai pas eu besoin de beaucoup de temps avant de remarquer que...un homme tenait par le col une démone avec sa bande. Étaient-ils fous? Ont ne s'adresse pas à une source supérieur à soit! Hélas, si ils s'attaquent à elle, ils ne vont pas obéir à mes ordres...Sûrement des mutinés ayant échapper à notre vigilance! Ce n'est pas grave, je m'avances vers la joyeuse bande avant de m'élever sur mes pointes des pieds comme je peux, à défaut de ma petite taille, pour poser ma petite patte féline mais cependant humaine sur la main de l'homme qui serrait le col de la jeune démone. Je tournes un regard neutre vers lui.

-Il vaut mieux pour vous de la lâcher...

Celui-ci éclata de rire quand je lui dis cette phrase et ceux de ses compagnons se furent attendre de même. Je ne plaisante jamais et dans un geste vif, je plantes mon cutter dans les yeux de l'homme. Celui-ci lâche la démone, je me remet vite sur mes pieds avant de prendre la main de cette fille tout en rangeant mon cutter sale dans la poche, je tournes un bref regard vers elle.

-Si tu ne veux pas mourir, suis moi!

Ceci vite fait dit, je me mit à courir de mes courtes jambes tout en entraînant de force avec moi la démone, qu'importe sa réponse ou son attitude, la bande allait nous rattrapez et nous tuez si nous prenions pas la fuite. Donc je cours, avec elle, tout en me dirigeant vers la lumière, sortit de cette rue.

Ce qui venait de se passer été allé tellement vite que je ne m'étais pas rendu compte de ce qui m'arrivait... Une autre personne, que je n'avais pas pu identifier jusque là, avait sans scrupule crevé les yeux de l'homme que m'avait attrapé par le col pour m'embêter.
Maintenant, je le suivais, en courant comme je pouvais, j'avoue que j'étais un peu abasourdie à ce moment là, entre le moment où je m'étais faite attrapée et le moment où je devais courir pour sauver ma peau...
Je n'avais même pas chercher à m'arrêter, car j'entendais derrière moi les mécontentement des hommes qui m'avaient entourés et ainsi que des bruits de moteur de moto.

"Ils... Ils ont des motos!"

Je voyais que celui qui m'avait aidé été trop occupé à chercher où on pouvait bien se rendre pour nous cacher, je me contenta alors de courir un peu plus vite pour éviter de le gêner dans sa réflexion. Devant nous se dressaient de grands immeubles, d'une couleur terne, avec des vitres on ne peut plus sale. Je pensais que l'on devait se trouver dans un de ces quartier où la pauvreté était maitresse des lieux et ne comptait pas quitter le trône de si tôt...
Le bruit des motos derrière nous n'arrêtait pas, et semblait sérieusement se rapprocher, il fallait vraiment qu'on se cache maintenant, autrement s'en serait fini de nous... Tout en courant, je repéra à quelques pas un immeuble avec la porte encore ouverte, une vieille femme rentrant avec deux sacs de courses aux bras. j'accéléra alors encore une fois, entrainant l'inconnu qui me tenait la main vers le bâtiment en question.
Je bousculais un peu la dame et me mis a courir dans le but de trouver les escaliers ou un ascenseur.

"Il faut monter!"